- Il me tarde mais quand même je flippe.
- Ça va être Trop. Cool.
- Je pars 1 an. Ou peut-être 3 mois si ça se passe pas bien. Si ça se trouve au bout de 6 mois j'aurai fait le tour. Je pense que ça va me lasser. Mais ça va passer trop vite en fait. Et le retour ?
- Je suis pas DU TOUT prêt.
- Je voudrais qu'on m'annonce qu'en fait je pars demain.
- J'ai beau en parler et y penser 90% de mes journées, je ne réalise toujours pas
Bref, une sorte de gros crabouillage d'émotions, quasi incessant, particulièrement tumultueux au moment -déjà bien tardif- de s'endormir.
Le départ vers la |
C'est donc très actif dans ma tête, mais dans les faits on ne peut pas dire que je sois un modèle d'efficacité. Il faut savoir une chose sur moi : j'ai une très nette tendance à tout prévoir, organiser, caler, même pour le plus petit projet. Ça a des bons côtés, mais j'essaie quand même de me détendre de ce point de vue là. Et ce voyage en Nouvelle-Zélande, c'est un gros test pour moi. Partir 1 an, c'est accepter de ne pas pouvoir savoir ce que l'on fera chaque jour/semaine. Et au final je crois que je l'ai (trop) bien intégré. Bon ok, j'ai mon visa, mon passeport et mon billet d'avion depuis le début de l'année, ce qui est déjà pas mal du tout. Mais depuis lors ?
Beaucoup d'excuses. J'ai eu beaucoup de boulot donc pas le temps, j'étais en vacances donc la priorité était de profiter à fond des potes, maintenant j'ai un déménagement à prévoir donc il faut bien s'en occuper, et puis Bordeaux a droit à son 1er Festival International du Film Indépendant, ça serait con de louper ça. Pour garder bonne conscience, je passe mes soirées à préparer mon blog de voyage ou à parcourir le forum de PVTistes.net. Et parfois je fais un truc utile, genre réserver une auberge de jeunesse pour mes 1ers jours à Auckland ou faire ma demande de permis international. Dès lors, le sentiment du devoir accompli m'envahit et je repars pour une semaine de procrastination.
En gros, j'angoisse de ne pas être prêt, je suis conscient que le moment où on se dit je le ferai plus tard est largement dépassé, mais je continue à papillonner. Un flemmard maniaque de l'organisation. Un véritable schizophrène quoi. J'ai toujours été plus efficace dans l'urgence cela dit. Le tout est de savoir quand le statut d'urgence démarre.
Billet rédigé en écoutant Hot Chip
1. La blague "Grand-Pas" j'ai grave kiffé.
RépondreSupprimer2. "Un flemmard maniaque de l'organisation." Respect.
3. Je suis parmi les compagnons, je suis TROP flattée. Genre j'écraserais presque une larme... si j'avais un coeur.
4. Hot Chip. Oui. Oui. Oui.
Youplaboum.