J'avoue que j'ai un -gros- pincement au cœur à ce moment, dû à plein de choses qui se bousculent dans ma tête.
- Le fait de ne plus avoir d'objectif géographique à atteindre me laisse une drôle d'impression. Je sais que désormais, je ne ferai quasiment "que" retourner dans des lieux déjà visités auparavant, tout du moins sur l'île du sud.
- Me retrouver seul après trois semaines partagées avec une super compagnonne de voyage créé forcément un vide. Se retrouver avec soi-même ne me fait pas peur et je sais l'apprécier, mais pas spécialement dans ces instants de changements.
- Et enfin, je sais que cette fois-ci, après l'avoir répété plusieurs fois au cours des dernières semaines, je dois vraiment trouver un boulot pour regarnir le compte en banque. Après plus de quatre mois à voyager aussi libre que l'air, cette perspective n'est évidemment pas la plus alléchante qui puisse être.
Ces trois points qui arrivent en même temps me mettent un bon coup de blues. Le premier véritable depuis que j'ai quitté la France. Mais sans m'attendre à ce qu'il arrive de cette manière, je savais que j'aurai à gérer ce moment. Je garde donc toujours à l'esprit que c'est une réaction normale à de gros changements en cours et à venir, et qu'une fois passée cette "zone de turbulence" créée par la nouveauté et l'ignorance du futur, ça ira mieux.
Et effectivement, c'est à ce moment que je reçois des nouvelles de plusieurs personnes croisées au cours des dernières semaines, ce qui fait toujours plaisir, ainsi qu'une info d'Amandine et Anthony m'indiquant qu'ils ont chacun trouvé un job à Arrowtown, et qu'il y a toujours des postes à pourvoir ici et là. Ma prochaine destination me semble donc toute indiquée.
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