La ville a été complètement détruite par un énorme tremblement de terre (le plus meurtrier de Nouvelle-Zélande) en 1931. La géographie même de la zone a été modifiée par cet événement, la mer ayant reculé de plusieurs centaines de mètres. Qui dit destruction dit reconstruction. Le style architectural qui prédomine à ce moment est l'art déco. La ville va donc devenir un "musée vivant" de cette époque.
L'arrivée en ville est un peu bizarre. On tourne pendant plus d'une heure pour trouver une auberge de jeunesse qui ne soit pas hors de prix et un minimum accueillante. Je rappelle que nous sommes en hiver, la place ne devrait donc pas manquer et les tarifs être plutôt accessibles. Apparemment pas ici. Après avoir attendu pendant 1/4h un réceptionniste (contacté par téléphone quelques minutes plus tôt) qui ne viendra jamais, on change d'endroit pour attendre à nouveau 20 minutes un réceptionniste (enfin un guest qui ne connaît pas l'établissement) qui nous propose des chambres à 40$. On trouve ensuite quelques portes closes, et miracle ! enfin un backpacker (le Stables Lodge) qui semble normal, un minimum accueillant et avec internet gratuit. Wouhou !
Le lendemain, une balade dans les rues nous confirmera la tendance architecturale. Quelques photos seront plus efficaces qu'un long discours.
L'après-midi, direction la ville voisine de Hastings et le sommet de Te Mata Peak qui offre une plutôt jolie vue sur les alentours.
La vue depuis le Te Mata Peak |
Moutons bien ordonnés |
Au retour, le van tombe en panne pour la 3ème fois en un mois (un simple câble électrique mal réparé et qui se rompt). Je connais désormais sur le bout des doigts la routine "appeler AA Road Service / indiquer sa localisation / attendre". Au moins quand le mécano arrive, il n'a pas à chercher la cause de la panne, je pointe directement du doigt le petit fautif.
Mais cette fois, j'arrive enfin à obtenir une indication claire d'un garage qui saura réparer pour de bon le souci. Et miracle, je tombe sur un gars sympa, enthousiaste et qui n'essaie pas de me saigner ! Une heure plus tard, tout est nickel. Pour la peine, je ferai faire ma vidange ici le lendemain (Malcolm Reid Auto & Electrix).
Oui, je parlais bien mieux anglais à la fin de la journée |
Cinq wineries, cinq ou six vins à déguster à chaque fois. Et des bons vins, enfin ! Le retour est joyeux, et Hijo, le japonais qui nous accompagne nous chantera les hymnes Néo-zélandais (anglais et maori), Français et celui de son pays. On hallucine un peu mais on apprécie la performance.
Nous quittons ensuite Napier en direction du nord, objectif : un nouvel Helpx près de Gisborne, cette fois dans une ferme !
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